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50 ans de passion (1975–2025)

Le cabinet Gilles Perrault, dédié à l’analyse et l’expertise d’œuvres d’art, né à la suite de dix années d’études et d’expérience dans de prestigieux musées publics tels que le Louvre et le Château de Versailles, est devenu aujourd’hui une référence internationale dans son domaine.

 

La formation au sein d’institutions

Diplômé de l’École Boulle, section sculpture, en juin 1974, Gilles Perrault commence sa carrière au musée du Louvre l’année suivante, où il occupe le poste de responsable d’atelier de restauration. La direction lui propose d’élargir ses connaissances en l’orientant vers une spécialisation en dorure sur bois, indispensable pour la restauration de sculptures et mobiliers anciens. Ce stage au Château de Versailles marque le début d’une formation continue qui forgera son approche minutieuse et sa passion pour l’art de la restauration.

À cette période, Gilles Perrault suit également le cours de Muséologie à l’École du Louvre sous la direction de Georges-Henri Rivière, père fondateur de la muséologie moderne. Il passe ensuite un concours interne afin de rejoindre définitivement le Château de Versailles en 1976. Deux ans plus tard, il se voit confier la réalisation d’une copie d’une table à gibier destinée à être exposée dans la Galerie des Glaces[1] pour compléter celle d’époque Louis XIV, ainsi que la réalisation de tabourets.

Au fil des ans, il complète son savoir-faire par des séjours à l’étranger : à la Fondazione pro Venezia en 1980, où il participe à la restauration de la Cité, ou à l’Institut de Conservation et de Restauration de l’UNESCO (ICCROM) à Rome. Il y suit une formation aux méthodes scientifiques modernes d’analyse des œuvres d’art, avec les professeurs Gaël de Guichen, Giorgio Torraca, etc. Ces nouvelles compétences enrichissent sa vision des objets d’art, en intégrant des approches analytiques et techniques qui deviendront les piliers de son futur cabinet. De 1982 à 1983, il complète son étude de la sculpture et notamment de la polychromie, au sein de l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA) à Bruxelles, avec les professeurs Roger-Henri Marijnissen, Liliane Masschelien-Kleiner et Myriam Serck-Dewaide ainsi qu’à l’Institut Français de Restauration des Œuvres d’Art (IFROA) à Paris sous la direction de Gilbert Delcroix.

 

L’activité de restauration

Un professionnel indépendant au service de la conservation du patrimoine

Fin 1984, fort de ces expériences, il décide de s’installer en tant que restaurateur indépendant. Il fonde alors ses propres ateliers et laboratoire, agréés par les Musées Nationaux et les Monuments Historiques. Son laboratoire est doté des équipements les plus modernes, tels que des caméras à ultraviolets et infrarouges, des microscopes, optique et électronique à balayage. Des radiographies viennent compléter cette palette d’outils[2]. Ces techniques permettent d’examiner avec précision les matériaux constitutifs des œuvres et de détecter les moindres traces d’altération ou d’intervention antérieure. Cette approche scientifique et spécifique attire l’attention d’organisations internationales comme l’UNESCO, qui le sollicite pour des missions d’expertise[3]. Le laboratoire offre ainsi, à cette époque déjà, des services d’analyses détaillées, telles l’identification et la datation des essences de bois par dendrochronologie avec Madame Yvonne Trenard – pionnière ayant établi les premiers référentiels en Ile-de-France – puis, à l’arrivée de Madame Brigitte de Saxé, il se perfectionne dans l’identification des pigments en utilisant le microscope électronique à balayage couplé à une microsonde EDS.

 

Les restaurations spectaculaires

L’entreprise de Gilles Perrault croît rapidement, tant par le nombre de ses expertises que par la diversité des projets entrepris. Les ateliers de restauration (menuiserie, ébénisterie, sculpture et dorure) participent à la réhabilitation de nombreux monuments historiques. L’une de ses premières restaurations marquantes est celle du maître-autel de l’église Saint-Éloi de Dunkerque, avec la réalisation d’un Christ sur la croix, en chêne revêtu d’or, pour remplacer l’œuvre emblématique disparue pendant la Seconde Guerre Mondiale. Un tel projet nécessite et témoigne d’un grand savoir-faire et de connaissances précises des matériaux et techniques anciennes.

Nous pouvons également citer l’ensemble exceptionnel de mobilier médiéval qui fut étudié et restauré au sein de la cathédrale de Noyon, en 1987, à l’occasion du millénaire du couronnement d’Hugues Capet. Il comprend des meubles du XIIème au XVIIème siècle, dont le plus ancien est un coffre en bois, accompagné d’une armoire à pentures, qui dissimule un double fond secret dans sa partie droite. L’ensemble inclut également d’autres coffres et une armoire remarquée par Viollet-le-Duc, témoins de l’évolution du mobilier religieux jusqu’au XVIIème siècle.

Ce mobilier servait notamment à entreposer les nombreuses reliques précieuses de la cathédrale. Des schémas détaillés ont été réalisés pour permettre une étude approfondie de la conception et des techniques de fabrication[4]. Bien que l’état général de ces pièces fût assez satisfaisant, des restaurations étaient nécessaires, en privilégiant la conservation. Le bois, attaqué par des insectes xylophages, présentait des zones fragilisées, tandis que le métal, oxydé, avait laissé des traces et des taches sur le bois au fil des siècles.

En 1988, Gilles Perrault réalisa sa première expertise judiciaire sur une œuvre en plâtre de Camille Claudel : La Petite Châtelaine. Une étude approfondie d’une photographie de l’œuvre fut nécessaire pour déterminer s’il s’agissait d’un plâtre original ou simplement d’un exemplaire d’atelier disparu dans l’incendie d’une partie de la fonderie de Coubertin. Gilles Perrault restaura également La Vague de Camille Claudel, sculptée dans l’onyx-marbre, qui fut endommagée par l’artiste lors d’un accès de démence. Peu après sa restauration, l’œuvre fut acquise en 1995 par le Musée Rodin. Elle est encore aujourd’hui exposée dans la collection permanente de l’hôtel Biron.

 

Apollon en marbre de Carrare : de Versailles à Tainan

En 2008, Gilles Perrault reçoit une commande prestigieuse de la Chi Mei Foundation à Taïwan, qui souhaite une réplique exacte de la Fontaine d’Apollon du Château de Versailles,
en marbre[5]. Dans son atelier, installé à côté de Versailles et dirigé par M. Dominique Barré, Gilles Perrault sculpte d’abord les éléments en terre cuite, aux 2/3, puis des modèles en plâtre d’une extrême précision qui serviront à l’agrandissement en marbre et donneront aussi naissance à une épreuve unique en bronze. Il dirige ensuite la réalisation finale en marbre à l’échelle 1. Ce projet mobilise plus de 25 artisans, dont ceux de l’atelier Franco Cervietti à Pietrasanta dans la province de Carrare, pendant plusieurs années.

La réplique installée dans le parc du Chi Mei Museum[6], dans la ville de Taïnan, fait aujourd’hui l’admiration des visiteurs.
 

La restitution des bronzes du monument dédié à Barye sur l’Ile Saint Louis

En 1998, Gilles Perrault acquit pour le compte du Chi Mei Museum, un rarissime exemplaire du Thésée terrassant le centaure Bienor d’A.L. Barye, dans sa version originale et monumentale. Un exemplaire de cette œuvre figurait au sommet du monument dédié à l’artiste, dans le square à la pointe Est de l’ile Saint Louis, mais fut enlevé en 1942 sous l’occupation et fondu, ainsi que le Lion au serpent en façade du socle en pierre.

Soucieux de la mise en valeur des patrimoines, Gilles Perrault proposa à la Chi Mei Foundation d’offrir un nouveau tirage en bronze à la ville de Paris. Ce cadeau fut accepté avec beaucoup de reconnaissance et réalisé, en France, sous son contrôle.

Par la suite, le Chi Mei Museum poussa sa générosité jusqu’à offrir la copie du Lion au serpent. Le modèle fut entièrement resculpté par l’atelier Gilles Perrault et le bronze, parachevant l’intégrité du monument, fut inauguré le 23 juin 2014. Ce fut la dernière copie d’une sculpture produite avec brio par l’atelier Gilles Perrault, qui ferma en 2016 après plus de trente ans de magnifiques réalisations.

  

L’activité d’expertise

Un expert judiciaire au service de la Justice et des particuliers

L’année 1987 marque un tournant important dans la carrière de Gilles Perrault, puisqu’il devient expert judiciaire agréé près la Cour d’appel de Versailles. La même année, il crée avec le Dr Bernard Peckels président de la Compagnie des Experts Judiciaires de cette Cour, la revue Experts dont les publications rédigées par des professionnels deviennent rapidement des références pour les experts judiciaires, magistrats, avocats, et juristes.

Dès 1994, ses compétences le distinguant, il est admis sur la liste de la Cour de cassation.

Le contrôle scientifique au service de l’expertise

En 1993, l’expert s’illustre en déterminant qu’une épreuve en plâtre du sculpteur Constantin Brancusi avait été surmoulée en une nuit par un commissaire-priseur indélicat. Puis en 2000, plusieurs bronzes litigieux issus de ce même moule furent identifiés par Gilles Perrault et saisis par la Justice. Ces interventions remarquées contribuent à la notoriété de l’expert, qui s’impose alors comme une autorité en matière d’authentification des objets d’art au sein des juridictions européennes.

Mais l’un des dossiers les plus conséquents du cabinet d’expertise reste sans doute l’affaire Guy Hain[7]. Missionné en 1997, il faudra deux années à une équipe de cinq personnes pour identifier et expertiser 2 500 scellés. Cette contrefaçon de sculptures en bronze concernait près de 100 artistes parmi lesquels Rodin, Claudel, Barye, Renoir, Bourdelle, …

La mission nécessitait de qualifier la nature des sculptures et moules afin de fournir l’expertise et l’estimation précise du délit. À partir de l’étude des traces laissées sur les maître-modèles[8], Gilles Perrault estima que Guy Hain avait produit plus de 6 000 contrefaçons en bronze dont les deux tiers sont encore aujourd’hui dans des collections.
Ce travail minutieux fit de Gilles Perrault un expert incontournable dans la lutte contre les contrefaçons artistiques.

De 1996 à 2009, le laboratoire Gilles Perrault révéla de nombreuses anomalies sur des tableaux de maitres anciens qui s’avérèrent, près d’une décennie plus tard, provenir du réseau Ruffini[9]. C’est le cas de ce Bouquet de fleurs dans un vase chinois, huile sur panneau de bois ancien, d’après Brueghel le Jeune, dont les analyses ont révélé la présence de rouge de cadmium et de blanc de titane, deux pigments anachroniques pour le XVIIème siècle. Dans une autre œuvre attribuée au même artiste, c’est l’analyse du liant de la couche picturale (huile siccative) qui révélait la modernité. Sur une autre encore, ce sont les rayons X qui prouvaient le réemploi d’une œuvre ancienne, sans intérêt commercial.

Les artistes contemporains n’échappent pas à la contrefaçon. Dans les années 1980, l’engouement pour l’œuvre de Diego Giacometti poussa la fonderie Redoutey, choisie pour la fabrication du mobilier du musée Picasso à Paris, à poursuivre la production après sa mort survenue le 15 juillet 1985, sans l’autorisation de ses ayants droits[10].

 

 

Le succès de ces fontes illicites fut tel, que le fondeur engagea un sculpteur pour copier les modèles d’animaux qu’il ne possédait pas et, malgré une intervention des autorités dès 1989, il poursuivit cette production délictueuse. C’est seulement en 2003 que le cabinet fut appelé pour démêler cette affaire complexe qui touchait principalement les œuvres de Diego Giacometti mais également Rembrandt Bugatti. Heureusement, le contrôle scientifique par analyse des alliages, entre autres, permit d’identifier ces contrefaçons sans marge d’erreur, rétablissant ainsi l’intégrité des travaux artistiques de Diego Giacometti sur le marché.

 

L’affaire Gary Snell, qui s’est étalée sur près de deux décennies, reste quant à elle emblématique des enjeux juridiques liés à la reconnaissance de l’authenticité des œuvres posthumes. Tout commença en 2001, quand le musée Rodin porta plainte pour escroquerie et contrefaçon après avoir découvert la fabrication et la vente à l’étranger de bronzes tirés d’après les modèles originaux d’Auguste Rodin, sans son autorisation. Gary Snell avait obtenu les modèles en plâtre auprès de la fonderie Georges Rudier. Selon les traces relevées, 1700 tirages ont été produits à partir de 52 œuvres, parmi lesquelles Le Penseur et La Main de Dieu monumentaux[11]. Ces bronzes fondus à la cire perdue en Italie, non marqués de la mention « reproduction » conformément à la législation française[12], furent exposés à travers le monde comme des originaux.

Gilles Perrault fut aussi requis par la justice française, à de nombreuses reprises, pour distinguer des productions récentes issues de la fonderie dirigée par L. Benatov, qui changea plusieurs fois de raisons sociales : « Airaindor », « Airain d’art », « Valsuani », « de Chevreuse », etc. Les fontes étaient présentées par des aigrefins, ou même des ayants droit, comme authentiques réalisées du vivant des artistes : Dali, Degas, Pompon, Rodin, …

 

 

 

 

 

Des sirènes d’Eileen Gray au Lion qui pleure de Rodin : la traque de la vérité

En 2005, Gilles Perrault fut missionné pour contrôler l’authenticité de six fauteuils d’Eileen Gray, rarissimes. Cette série n’était jusqu’alors connue qu’à travers des prototypes.
Le doute ne résista pas au verdict scientifique, ces sièges étaient authentiques. Ils atteignirent, après cette expertise, une adjudication à près de 8 millions d’euros, au marteau de Camard & Associés.

Spécialisé dans la détection de faux tableaux grâce à son laboratoire, Gilles Perrault est sollicité dans l’affaire Guy Ribes, la même année. Cette mission judiciaire représente le plus important dossier de contrefaçon d’œuvres picturales sur lequel le cabinet a travaillé[13]. L’ingénieux faussaire a produit des centaines de tableaux, de petites à moyennes dimensions, imitant les œuvres de grands maîtres tels que Picasso, Chagall ou Dalí, en pastichant leurs sujets. À cette période, l’expert alerté remarquait chaque semaine deux à quatre œuvres susceptibles d’être de la main de Guy Ribes, passant sous le feu des enchères[14]. L’étude des matériaux des tableaux saisis, suivie de la mise en évidence de certains anachronismes dus à la compilation d’éléments provenant de plusieurs œuvres d’un même artiste, permit d’identifier efficacement les faux.

En 2006, Gilles Perrault est nommé pour expertiser une sculpture animalière d’Auguste Rodin, en plâtre, intitulée Le Lion qui pleure. La mâchoire inférieure suscitait des interrogations par son aspect anormalement angulaire. L’expert ne releva aucune autre anomalie, ni dans le volume de l’œuvre, ni dans les analyses initiales. Il réalisa une tomographie afin d’examiner la matérialité du plâtre. Les résultats révélèrent une composition différente pour la mâchoire par rapport au reste de la sculpture, confirmant l’hypothèse que cette partie avait été cassée puis restaurée[15]. Revenant sur ses réticences initiales, le Musée Rodin valida alors l’authenticité de l’œuvre et l’acquit.

 

 

 

La collaboration avec le Musée de la contrefaçon

Afin de faciliter le rapprochement entre ces contrefaçons saisies et celles que les générations futures découvriront, Gilles Perrault propose de déposer des œuvres destinées à être détruites au musée de la Contrefaçon à Paris[16]. On peut ainsi découvrir comment le fondeur Redoutey compensaient le retrait de la coulée du bronze en modifiant un exemplaire authentique, au travers d’un Chat Maitre d’Hôtel de Diego Giacometti, ou bien des fontes au sable d’œuvres de Rodin, tels Le Penseur et L’Âge d’Airain, réalisées par Guy Hain, ou encore des faux tableaux de Guy Ribes… Rappelons que dans cette même démarche, au Presbytère de Villeneuve-sur-Fère, maison de Camille et Paul Claudel, leurs héritiers ont déposé une Grande implorante récupérée après le procès de Guy Hain, à Besançon.

 

 

De Modigliani à Bettencourt : le monde sans frontière de l’expertise

En 2010, le cabinet Gilles Perrault intervient dans l’affaire du galeriste Lothar Wilfried Senke en Allemagne où plus de 1200 contrefaçons de sculptures attribuées à Alberto et Diego Giacometti ont été saisies. Les investigations scientifiques et techniques menées ont permis d’identifier les faux, révélant des différences subtiles dans la composition chimique des alliages et dans les finitions. Cette expertise permit une nouvelle fois de déjouer un réseau international de contrefaçons dont l’auteur se revendiquait « le plus grand faussaire du siècle » auprès du journal Der Spiegel. [17]

La même année, Gilles Perrault est sollicité par Christie’s pour vérifier l’authenticité d’une Tête de caryatide en pierre, d’Amedeo Modigliani, un chef-d’œuvre adjugé, ensuite, à plus de 43 millions d’euros au marteau[18]. Le contrôle scientifique est devenu essentiel pour garantir l’état d’une œuvre et offre une sécurité supplémentaire à l’acheteur. Les professionnels ne s’y opposent plus et, face à la banalisation de ces contrôles scientifiques, les contrefacteurs tentent d’adapter leurs pratiques.

En 2012, le cabinet Gilles Perrault intervient dans l’affaire Bettencourt, un scandale d’abus de faiblesse qui interpelle les médias.
Sollicitée par le juge Jean-Michel Gentil, une expertise détaillée est menée sur de nombreuses œuvres d’art, dont des tableaux de maîtres comme Hans Arp, Yves Klein, Edvard Munch ou Eugène Delacroix, et joue un rôle clé dans l’évaluation des biens supposés détournés. Leur estimation atteint des centaines de millions d’euros.

Quatre ans plus tard, l’expert judiciaire est mandaté pour expertiser une table attribuée à Jean Prouvé. L’enquête portant sur l’authenticité du meuble, des diagnostics approfondis sont entrepris, incluant des analyses de rouille, d’usure ainsi que l’observation de la signature. Grâce à ces méthodes, des incohérences dans la fabrication de la table purent être démontrées.

Constantin Brancusi, Premier Cri
Constantin Brancusi, Premier Cri

 

La découverte d’œuvres originales

Disparues, ignorées ou contestées, de nombreuses œuvres retrouvent leur intérêt historique grâce aux experts. C’est le cas au cabinet Gilles Perrault pour des œuvres aussi variées qu’un tableau d’El Greco, déclassé en 1962 dans le catalogue raisonné d’Harold Wethey ; d’une sculpture d’Auguste Rodin refusée par son musée ; d’un bronze de Constantin Brancusi dont l’expert attitré ne reconnaissait ni la signature, ni l’authenticité ; d’œuvres sur papier de Pablo Picasso réfutées par son comité ou de la découverte ; d’un vase à tête d’aigle en plâtre d’Alberto Giacometti, vendu en plein Covid, chez Sotheby’s à Paris pour 1,5 millions d’euros.

 


Aujourd’hui, le cabinet Gilles Perrault est reconnu comme une institution de référence dans le monde de l’art, avec un rôle central dans l’étude scientifique des œuvres. Grâce à ses interventions dans des affaires de renommée mondiale, il a su développer depuis quarante ans une méthodologie propre, mêlant prudence, connaissances, savoir-faire et moyens scientifiques.

Ses expertises sont sollicitées par les plus grands musées, les collectionneurs privés et les maisons de vente. Elles mettent aussi parfois en lumière des redécouvertes d’œuvres disparues.

 


[1] Table à gibier de la galerie des Glaces

Perrault Gilles, Techniques de la sculpture sur bois, Ed. H. Vial, Paris, 1991, p. 132 à 137.

https://www.gillesperrault.com/un-portfolio/table-a-gibier-de-la-galerie-des-glaces/

[2] Bauwens M., Comment authentifier une œuvre d’art ?, Beaux-Arts, 4 octobre 2022.

https://www.beauxarts.com/grand-format/comment-authentifier-une-oeuvre-dart/

[3]  Perrault Gilles, L’expertise du minbar de la Koutoubia à Marrakech par un homonyme de l’ennemi du Roi, Revue Experts, oct. 2014, no 116, p.18.

https://www.gillesperrault.com/lexpertise-du-minbar-de-la-koutoubia-a-marrakech-par-un-homonyme-de-lennemi-du-roi/

[4] Perrault Gilles et Polonovski Max, Le trésor de la cathédrale de Noyon retrouvé, L’Estampille, 1987, no 208, p.32‑53.

[5] Cedolin Florie, Gilles Perrault, l’artiste expert international, Toutes les nouvelles, 22 juillet 2015, p.5.

[6]  Perrault Gilles, Chi-Mei Culture Foundation, de la passion au musée, 23 mai 2014,

https://www.gillesperrault.com/chi-mei-culture-foundation-de-la-passion-au-musee/

[7] Kemmet Brandan, Sellami Stéphane, L’histoire vraie des faux Rodin, Le Parisien, 12 juin 2015.

[8] Perrault Gilles, Sculptures en plâtre : Lesquelles valent leur pesant d’or ?, Revue Experts, fév. 2015, no 114,

https://www.gillesperrault.com/sculptures-en-platre-lesquelles-valent-leur-pesant-dor/

[9] Boyer Guy, Faux tableaux de maîtres anciens : l’affaire Ruffini, le scandale qui secoue musées et collections privées, Connaissance des Arts, 25 février 2021.

[10]  Perrault Gilles, La réglementation des bronzes d’art, Revue Experts, sept. 1992, no 16. https://www.gillesperrault.com/la-reglementation-des-bronzes-dart/

[11] Rochebouët B. de, Rodin ne laisse pas le marché de marbre, Le Figaro, 9 avril 2015.

[12] https://www.gillesperrault.com/lexpertise-des-bronzes-dart/

[13] Gare aux faussaires, France 2, Visites Privées, 2016, https://vimeo.com/185442992.

[14] Guy Ribes, l’art et l’arnaque, France Inter, Radio France, Affaires sensibles, 26 octobre 2017, https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/guy-ribes-l-art-et-l-arnaque-5739155

[15] L’art, la science et l’expert, L’Estampille L’Objet d’Art, fév. 2011, no 465, p. 28‑29.

[16] Unifab, 16 rue de la Faisanderie, 75116 Paris.

[17] Un faux air de Giacometti, France 5, La galerie France 5, 2018.

https://www.france.tv/france-5/la-galerie-france5/864063-un-faux-air-de-giacometti.html

[18] Perrault Gilles, La valeur des œuvres et objets d’art de qualité exceptionnelle, Revue Experts, août 2010, no 91.

https://www.gillesperrault.com/la-valeur-des-oeuvres-et-objets-dart-de-qualite-exceptionnelle-2/